Gaze Letter N°39: Kaitlin Maxwell
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Cher·e vous,
C'est une artiste qu'on voulait publier dans Gaze depuis le premier numéro. La photographe américaine Kaitlin Maxwell raconte une histoire particulière : elle grandit avec sa mère et sa grand-mère, qu'elle adore, admire, mais à qui elle ne ressemble pas. Physiquement, du moins. C'est au détour de notre dossier "Bimbo" dans Gaze N°6 qu'on rencontre enfin Kaitlin Maxwell et Candy, sa grand-mère aux allures de reine de beauté blonde américaine. Et ce qui ressortira de cette conversation, c'est un un amour à couper au bistouri entre une grand-mère et sa petite fille. On en retient quelque chose : notre beauté peut aussi venir de la vie qu'on se créé, pour nous et ceux qu'on aime. —Mélissa Chidiac
Dear you,
We've wanted to work with this artist since the very first issue of Gaze. American photographer Kaitlin Maxwell tells a peculiar story: she grew up with her mother and grandmother, both of whom she adores, and admires, but to whom she bears no resemblance. Physically, at least. Our "Bimbo" special, in Gaze N°6, was finally the perfect opportunity to meet both Kaitlin Maxwell and Candy, her grandmother, a blonde American bombshell. And what emerges from this conversation is a scalpel-cut love bond between a grandmother and her granddaughter. We've got something here: our beauty can also come from the life we make for ourselves and those we love. —Mélissa Chidiac
"CLÉO DE 5 À 7" AGNÈS VARDA (1962)
Attendre de savoir si Cléo est en phase terminale et à quoi ressemble sa journée pendant qu'elle attend, comment tout devient soudain voilé par la peur existentielle et évoluer dans un monde qui continuera à aller de l'avant. C'est à la fois subtil et complexe. Je vais le revoir ce soir et vous devriez en faire autant.
Waiting to find out if Cléo is terminally ill and what her day looks like as she waits, how everything suddenly becomes veiled with existential dread and being surrounded by a world that continues to keep on going is simultaneously subtle and complex. I’m going to watch it again tonight and you should too.
"SCOPOHILIA", NAN GOLDIN (2010-2014)
Avant de voir les photographies de Nan Goldin, je ne savais même pas que l'on pouvait faire ce genre d'images. Je crois que c'est pour cette raison que je me retrouve parfois à faire des œuvres explicites : simplement parce que je le peux. Sa représentation des peintures de la Renaissance m'a également inspirée. Lorsque je vivais à New York, je passais beaucoup de temps au MET à étudier les œuvres de la Renaissance. Cette série combine ces deux passions.
Before I saw Nan Goldin’s photographs, I wasn’t aware that you were allowed to make work like that. I believe this is why I find myself making explicit work at times: simply because I can. Something that’s also inspired me is her portrayal of renaissance paintings. When I lived in New York I’d spend a lot of time at the MET studying renaissance works endlessly. This series combines those two loves of mine.
"PEARL", JANIS JOPLIN (1971)
Mes premiers souvenirs sont ceux de la voiture avec ma mère, le toit ouvert, fenêtres baissées, et Janis Joplin à fond. Nous écoutions l'album Pearl en boucle et j'étais si fière lorsque j'ai réalisé que je connaissais toutes les paroles. Chaque fois que je l'écoute, je suis transportée à cette époque et à l'image de ma mère, le soleil sur le visage et ses cheveux qui s'envolent en boucles blondes. Était-ce son icône féministe ? La voix de Joplin est si puissante et brute qu'elle me donne l'impression d'être à nouveau une petite enfant.
Some of my earliest memories are driving around in the car with my mother, the sun roof back, windows down, and Janis Joplin blasting. We listened to the album Pearl on repeat and I was so proud when I realized I knew all the words. Whenever I listen to her I’m transported back to these times and how my mother looked with the sun on her face and her hair blowing around like blonde wisps. Was this her feminist icon? Joplin's voice is so powerful and raw and overwhelms me with the feeling of being a little kid again.
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